Paradoxe qu’apparent pour un Parti communiste sur des positions de lutte, aucune référence au moment électoral dans la suite du mouvement qui se résoudra, pour lui, avant tout dans la rue :
« Cette grève générale n’est pas un point d’arrivée, mais une étape dans une lutte exigeante et prolongée que la situation nationale rend nécessaire. Après la réalisation de cette grève générale, plus rien ne sera comme avant. Le gouvernement et les partis qui soutiennent sa politique ainsi que le Président de la République qui la parraine ont été sanctionnés de façon claire et sans appel et ont reçu un sérieux avertissement, alors qu’a été exprimée une ferme exigence de rupture vis-à-vis de la politique qu’ils défendent.
La grève générale a manifesté puissamment la disposition des travailleurs et du Peuple portugais à mettre en échec la poursuite de la politique actuelle, et à jouer un rôle déterminant dans la rupture et le changement dont le pays a besoin.
Le PCP a soutenu cette grève générale, parce qu’il est avec la lutte des travailleurs, parce qu’il s’engage pour l’augmentation des salaires, le développement de l’appareil productif, fait le choix des investissements et des services publics. Le PCP a été et est avec la lutte des travailleurs car leur lutte est une lutte pour un pays de progrès, de justice sociale, pour un Portugal souverain et indépendant.
Renouvelant son engagement de toujours avec cette lutte, le PCP réaffirme aux travailleurs et au peuple portugais qu’ils peuvent compter sur le PCP. »
En Grèce comme au Portugal, se manifeste la raison d’être du Parti communiste : impulser et animer les luttes, ouvrir une perspective politique partant de celles-ci, dans laquelle les scrutins électoraux ne sont que des moments et des étapes, et non un débouché à ces luttes !
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