Résistance au salazarisme, à la dictature la plus réactionnaire de la bourgeoisie, refus de se soumettre au procès, incarcération puis évasions.
Il fut celui de la révolution.
Révolution des oeillets, que le secrétaire-général du PCP avait patiemment préparé, tant dans ses lectures en prison que dans son travail d’organisation dans la clandestinité. Révolution national-démocratique comme étape vers la révolution socialiste. Front populaire sous direction communiste.
Son choix fut enfin celui de la fidélité.
Cunhal n’a jamais renié, il a toujours tenu le cap du communisme dans les plus durs moments, a toujours pourfendu les ennemis de la révolution à gauche et même au sein du PCP.
Il a refusé les voies sans issue du renoncement, du révisionnisme et du liquidationnisme qui touchait alors tous les partis communistes européens. Par son aura, il a servi de point de repère aux camarades, et évité que le PCP ne se fourvoie.
Alvaro Cunhal nous a quitté, il y a 5 ans désormais, le PC Portugais lui rend hommage tout au long de cette année.
Ici, un petit rappel biographique :