Alexis Tsipras a été vice-président du PGE, candidat ( !) du PGE en 2013 à la présidence de la Commission européenne. Son parti Syriza, est toujours un pilier du PGE et son seul membre à gouverner un pays. Chacun sait que Tsipras est maintenant le premier ministre grec qui inflige la politique de super-austérité à son peuple.
Le 7 septembre 2017, Macron était en visite chez Tsipras à Athènes. Toute la presse internationale (sauf l’Huma gênée) a souligné les connivences entre les deux jeunes dirigeants politiques. Ils se sont même tutoyés. Du haut de l’Acropole, tour à tour, ils ont plaidé pour un « renforcement de la zone euro » et une « refondation démocratique de l’UE ».
Gregor Gysi, dirigeant historique du parti « La Gauche » (« Die Linke ») allemand est désormais président du PGE. A la mort de l’ancien chancelier Helmut Kohl, le 16 juin 2017, répondant aux télévisions et journaux allemands, Gysi rendait hommage, attristé, « au grand dirigeant européen » qui aurait, selon lui, voulu « une Allemagne européenne plutôt que Europe allemande ». Il saluait « l’artisan de l’unité allemande », c’est-à-dire de l’annexion de l’Allemagne démocratique et socialiste par l’Allemagne capitaliste et impérialiste.
Que faut-il de plus pour finir de détromper ceux qui pourraient encore se laisser illusionner par le discours (réformiste) sur « l’Europe sociale » sur la nature du PGE ?