La réunion du PGE a aussi envoyé une délégation au congrès de « refondation » de la Gauche unie espagnole (Izquierda unida).
Sa composition est très significative avec, outre le président du PGE (Bisky – Linke), un représentant du « Bloc des gauches » portugais et un du « Synapsismos » grec, deux partis qui mènent la lutte contre les partis communistes de leur pays.
L’expérience d’Izquierda unida est en pleine déconfiture. Elle n’aura réussi qu’à détruire largement le Parti communiste espagnol. Plusieurs organisations du PCE sont en train de se réapproprier leur parti et leurs moyens d’action détournés par IU. European Left s’empresse d’aider à relancer IU contre toute réactivation du PCE.
La réunion du PGE a enfin décidé d’accéder à la demande d’adhésion du « Parti de gauche » de Jean-Luc Mélenchon.
Elle a été acquise par « acclamations ». Rien de plus logique ! Le projet de Mélenchon pour la France, organiser « l’autre gauche », étouffer le PCF, défendre l’intégration européenne (n’oublions pas que Mélenchon fut chantre de Maastricht), est exactement celui du PGE pour tous les pays d’Europe.
Le choix du nom pour sa petite branche de la social-démocratie est révélateur : PG (comme aussi celui du Front de « gauche »).
Mélenchon est comme un poisson dans l’eau du PGE qui va l’aider dans ses entreprises. C’est normal.
Mais la question est plus que jamais posée : mais que fait le PCF dans le PGE ? Acquise en 2004 par un vote tronqué, avec une petite minorité de participants et sans les informations nécessaires, l’adhésion du PCF au PGE doit être remise en cause.