Concernant cette délibération sur le réaménagement du carrefour langevin/vallès en lien avec la métropole et le SMTC et bien que nous voterons cette délibération car il en va de l’aménagement du territoire de SMH, je souhaite apporter quelques éléments problématiques relatifs au transfert de la compétence voirie de la commune vers la métropole depuis 2015.
En effet, cette délibération met en lumière les problématiques rencontrées tant par la ville que par les habitants en ce qui concerne la voirie. A l’origine du transfert de cette compétence, la métropole ne devait appeler des fonds de concours des communes que lorsque cette dernière voulait embellir ou améliorer les travaux standard que la métropole propose.
Or aujourd’hui on nous demande de financer de simple travaux qui sont de la compétence pleine et entière de la métro. Et que depuis 2015 suite au transfert de la compétences voirie, la métropole n’a investi que 50 % des dépenses d’investissements transférés par la ville.
Ce qui veux dire que l’enveloppe CLECT n’est pas utilisée entièrement sur SMH. Et que nous sur finançons la voirie sur son territoire. Je rappelle que nous avons transféré près de 900 000 euros à la métropole.
Cet exemple de transfert de compétence des communes vers les métropoles illustre :
- D’une part, une centralisation des services qui a de lourdes conséquences sur la qualité de service rendu aux usagers et les conditions de travail des agents territoriaux .
- D’autre part, la mise en place des métropoles institutionnalisées,maillon de la construction européenne, issue de la réforme des collectivités territoriales de Sarkozy et mise en place par Hollande, met en œuvre la casse des services de proximité comme on peut le constater sur la compétence eau et comme on le constatera éventuellement avec le potentiel transfert de la compétence insertion/emploi !
Communistes, nous condamnons la marche forcée vers les métropoles institutionnalisées. Leur mise en place, maillons de l’Europe des régions et impulsées par les gouvernement des pays de l’Union Européenne, casse nos services publics de proximité.
A l’opposé, nous sommes pour une coopération choisie, mutuellement avantageuse entre les communes. Nous militons pour le maintien et le développement de nos services municipaux et pour des emplois statutaires.