· Dédoublement des CP en réseaux d’éducation prioritaire (seulement dans les REP +), pourquoi M Colas-Roy oublie de dire que c’est, sans enseignant supplémentaire. Cette mesure faite, sans moyen, prive les enfants des autres niveaux d’un enseignant. Tous nos enfants ont besoin de classes dédoublées.
· Le Minimum vieillesse est tellement bas, que même revalorisé à 833,20 € par mois, c’est pas assez. Surtout que dans le même temps, c’est l’augmentation de la CSG, baisse des APL (2), déremboursement de nombreux médicaments, augmentation des prix du gaz et électricité, des carburants, l’attaque sur les services à la personne par le transfert vers les métropoles, etc. Hier comme aujourd’hui nos anciens galèrent avec le minimum vieillesse.
· M Colas-Roy revient sur tout ce « pognon » dans le social dixit Macron. Même si M Colas-Roy tente de se démarquer de la forme de l’expression de Macron. Il confirme approuver l’ensemble des mesures prises par le gouvernement. Ce pognon est infinitésimal pour chacun des « pauvres » qui le reçoit. On est sur des questions de survie. Alors que les cadeaux fiscaux, les cadeaux sociaux, les mesures cassant les garanties collectives des salariés permettent aux plus riches et au patronat de s’enrichir de façon exponentielle. Un peu de pudeur, messieurs en marche. En France en 2017, les 10% des plus riches s’approprient 50 % des richesses. Au sommet de la pyramide, la richesse des milliardaires français a été multipliée par trois en 10 ans.
Si M Colas-Roy est si préoccupé par le social, pourquoi a-t-il approuvé que les plus riches, les spéculateurs, soient totalement exonérés de l’ISF (impôt sur les grandes fortunes) ?
· M Colas-Roy vante la mesure « sociale » mais surtout sécuritaire : la création de 10 000 postes de policiers (zéro sur Saint-Martin-d’Hères). Il oublie qu’il n’y a pas de commissariat de pleine compétence sur Saint-Martin-d’Hères, 2ieme ville du département. Franchement, les habitants de sa circonscription préféreraient sans hésitation des augmentations de salaires, des réductions de temps de travail, des CDI plutôt que le chômage, la précarité ou le temps partiel subi. Ils préféreraient que tous leurs services publics ne soient pas attaqués ou fermés. Que les trésoreries de SMH, d’Echirolles et Vizille ne soient pas condamnées à être fermées quand M Colas-Roy validera les 20 000 suppressions de postes aux finances publiques prévues dans CAP 2022, etc.
Si certains ont cru que Macron/Colas-Roy c’était le changement. Aujourd’hui ils déchantent : Casse de notre SNCF (3), de notre Sécu, du statut de fonctionnaire, du code et de la médecine du travail, de l’hôpital public, de l’éducation, de notre système de retraites… jusqu’à la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu qui va mettre en grande difficulté les petits revenus (4). En effet, un smicard paie l’impôt sur le revenu mais galère… Voilà les grandes mesures sociales de Macron/Colas-Roy.
Décidément, M Colas-Roy, n’est pas l’élu des retraités, des gens en galère, des fonctionnaires, des cheminots et des salariés du privé.
M Colas-Roy a raison de dire qu’il n’est pas à la gauche de « en marche » ou que cela n’a pas de sens pour son Parti. Il est du coté de sa classe sociale celle des possédants. S’il rencontre des gens « bienveillants » avec sa politique, nous ne doutons pas qu’ils soient du même bord « social ».
Quant à la reprise économique promise bien avant M Colas-Roy : elle sert à nous faire accepter le sacrifice de nos droits et nos revenus, pendant que les riches s’engraissent. Parler de pédagogie pour nous faire admettre l’inacceptable, c’est faire injure à l’intelligence des travailleurs.
Face à cette politique antisociale, nous continuerons à nous rassembler sur nos intérêts propres pour organiser la colère et la mener vers des luttes victorieuses.