Comme tous les ans, nous vous invitons à notre meeting politique, suivi de notre banquet populaire autour d’un couscous, Dimanche 3 février à 10h, dans la salle de l’Heure Bleue 2 Avenue Jean Vilar à Saint-Martin-d’Hères .
Cette année notre invité, Patrice Bouveret, co-fondateur de l’Observatoire des armements et co-porte-parole de l’ICAN, spécialiste de la lutte pour l’abolition de l’arme nucléaire, prendra la parole. ( http://obsarm.org/ et http://icanfrance.org/)
Pourquoi ce choix politique pour notre meeting ? Le risque des armes nucléaires existe bel et bien et ces armes coûtent tres cher. Macron prévoit de consacrer quelques 37 milliards d’euros à l’entretien et à la modernisation de son arsenal nucléaire entre 2019 et 2025, soit plus de 10 % de l’effort budgétaire du pays prévu par la loi de programmation militaire.
Macron comme ses prédécesseurs prétend qu’il n’y a pas d’argent pour nos écoles, notre santé, nos services publics, nos salaires. Pourtant, pour renflouer les profits des riches et des capitalistes, il n’hésite pas à rogner et à sacrifier les dépenses publiques et sociales (hôpital, école, maison de retraite…).
Pas d’argent !? Pourtant il y en a pour préparer et faire la guerre. Le gouvernement Macron/Philippe a fait voter une hausse de 1,7 milliard d’euros par an de dépenses militaires d’ici 2022, c’est-à-dire l’équivalent de 34.000 emplois qualifiés dans les EHPAD !
Sarkozy, puis Hollande et Fabius, et maintenant Macron, ont accentué le rôle de mercenaire de l’impérialisme occidentale de l’armée française. Ils ont mis de l’huile sur le feu en Libye, en Afrique, en Syrie, au Proche-Orient. La crise migratoire, notamment est issue de cette politique désastreuse.
Une politique au profit des entreprises françaises, la France est le 3e exportateur d’armes dans le monde. Entre 2013 et 2017, elle a vendu des armes à 81 pays.
La hausse des crédits militaires à 2% du PIB est injustifiable qu’on l’impute à l’OTAN, à l’Union Européenne ou à l’impérialisme français.
La phrase de Jean Jaurès, assassiné en 1914, reste plus juste que jamais : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. »
La crise coréenne devrait avoir fini de démolir les illusions propagées de l’idéologie dominante sur la « dissuasion nucléaire ». Combattre le péril atomique implique de combattre et de mettre en cause, dès à présent, l’existence même d’un arsenal nucléaire dans chaque pays, et, notamment en France.
Comme avant 1914, la logique d’affrontement inter-impérialiste, multipliant les zones « chaudes » sur la planète, s’aggrave entre puissances de nature différente, mais qui, toutes, suivent un mode capitaliste de développement et d’expansion destructeur pour les travailleurs.
En ce qui nous concerne, nous retenons qu’après Marx, Lénine a montré que l’aspiration des peuples travailleurs à la paix, dans l’internationalisme, passait par la lutte contre le capitalisme et l’impérialisme dans chaque pays, de son propre pays.