Elle sert à financer les services publics de proximité tels que : les crèches, les écoles, les équipements sportifs et culturels, l’école de musique, le cinéma municipal, la piscine municipale, le centre communal d’action sociale, le service de santé ou encore les services municipaux. Avec la suppression de la taxe d’habitation, Macron promet une compensation par l’Etat. Nous savons fort bien que les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! Par ce biais, très vite, le financement des communes et de leurs services publics de proximité pourra devenir une coquille vide, surtout pour les communes qui ne joueraient pas le jeu des 13 milliards d’économies par les collectivités locales prévues sur cinq ans par le gouvernement.
Comment ne pas faire le lien avec la réforme territoriale de 2015, que nous dénoncions alors, avec le transfert des compétences communes/départements aux grandes métropoles et la fusion des régions pour éloigner toujours plus les usagers des services publics.
L’exemple du service de l’eau est quelque peu « emblématique » ! (notre texte en lien en bas de page)
Suppression des impôts locaux pour mieux privatiser ce qu’il reste encore de service public et notamment de proximité : les crèches, les écoles etc... !et faire payer aux usagers le prix de la privatisation !
Communistes, nous dénonçons le leurre de « l’augmentation du pouvoir d’achat » par la suppression de la taxe d’habitation. Sa suppression signifie la fin des services publics de proximité aux tarifs municipaux car ils échappent encore aux appétits capitalistes (par exemple sur notre ville Saint-Martin-d’Hères : école municipale du sport 5 € annuel pour les moins de 18 ans, ski et natation gratuite dans les écoles, leçons de natation à 6 € et gym aquatique à 4 € dans notre piscine municipale, mon ciné 6,5€ la place de cinéma, etc).
Ne laissons pas faire ! Non à la suppression de la taxe d’habitation ! Pour le maintien des services publics de proximité !