Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Élections européennes : la section PCF de St Martin d’Hères invite au débat public le 29 mai

Vendredi 29 mai à 20H15, avec la participation de Pierre Yaghlekdjian

mai 2009, par Saint Martin d’Hères

3 000 chômeurs de plus par jour depuis des mois en France, notre département est un des plus touché par la casse industrielle, Caterpillar, Schaeffler….

Ce n’est pas fini : licenciements, chômage technique, baisse de toutes les consommations populaires, atteintes aux libertés, absence de perspectives… Les violences de la classe dominante démontrent la nocivité du capitalisme et de l’exploitation de la classe ouvrière et du monde du travail, l’idée communiste est une idée plus que jamais pertinente.

Osons rompre avec la politique du capital !

L’Union Européenne, les peuples doivent reprendre leur souveraineté ! L’UE, organisme multinational au service du grand capital comme l’OMC et le FMI, depuis ses premiers balbutiements, se construit sans les peuples et contre eux.

Mais à chaque fois que la parole est donnée aux électeurs au travers de la nation, ils résistent : Maastricht, les Danois disent NON, le Traité de Constitution Européenne, les Français et les Néerlandais disent NON, le traité de Lisbonne, les Irlandais disent NON.

Les dirigeants européens paniqués ont alors renoncé à consulter les peuples et décidé d’imposer leur nouveau traité, ce qu’a fait Sarkozy en 2007 au forceps avec la complicité de toute la classe politique y compris le PS, seul le PCF s’y est opposé et a exigé le respect du vote pour le non au referendum du 29 mai 2005 !

L’Union Européenne est antisociale !

Contrairement aux promesses de prospérité, d’emploi et de croissance, le nombre de chômeurs n’a cessé d’augmenter, l’outil industriel d’être détruit, vendu ou délocalisé, la précarité de s’étendre. Les pays de l’Est, dont les économies et les états sont fragilisés et vassalisés, sont utilisés par le patronat pour délocaliser, intensifier la concurrence au détriment des travailleurs par le dumping social.

Les services publics, les systèmes solidaires de protection sociale, les dépenses sociales sont privatisés et démantelés au nom du dogme de la concurrence libre et non faussée inscrit depuis le traité fondateur : le traité de Rome. L’ensemble des acquis populaires et progressistes du Conseil National de la Résistance de 1944 est en passe d’être liquidés.

L’Union Européenne est impérialiste et militariste !

L’Union européenne devait garantir la paix. Elle a attisé la guerre des Balkans, s’est rendue complice du massacre de Gaza, de l’occupation de l’Irak et de l’invasion de l’Afghanistan. Le nouveau traité de Lisbonne, adopté en catimini, impose aux états membres l’augmentation de leurs dépenses militaires et le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’Otan symbolise la mise au pas des états européens sous la tutelle de l’impérialisme américain.

L’Union Européenne est antidémocratique !

L’Union Européenne n’a pas été créée pour élargir les libertés des peuples, mais au contraire, pour nier définitivement leur souveraineté en cassant le cadre de leur expression, la nation. Elle est l’outil des gouvernements, dont Sarkozy, qui utilisent la Commission européenne et le directoire de la BCE (Banque Centrale Européenne) pour imposer leurs décisions au service du capital. Si nécessaire, la règle de la majorité qualifiée prive les Etats récalcitrants de leur droit de veto.

C’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, leur liberté, que l’U.E. est chargée de détruire. La nation et aujourd’hui les communes sont attaquées : l’expression et le contrôle populaire sont insupportables aux capitalistes.

Pour rompre immédiatement avec la politique du capital, il faut s’affranchir du carcan de l’Union Européenne par les luttes !

En Europe, nous sommes des dizaines de millions à chercher une issue, les manifestations des 29 janvier, 19 mars et 1er mai en France le démontrent. Une majorité populaire y aspire à une autre politique, centrée sur la satisfaction des besoins des plus pauvres et les moyens de vivre décemment pour tous, sur la défense du salaire, de l’emploi, la réappropriation des principaux moyens économiques et financiers du pays par les re-nationalisations.

Elle ne pourra se conquérir que par les luttes et le respect de la souveraineté du peuple dans le cadre des institutions républicaines de la nation. Pour se concrétiser, cette volonté populaire affrontera inévitablement les diktats de Bruxelles et devra s’affranchir des contraintes - traités et autres directives - de l’Union européenne. La France doit refuser de respecter les traités de Rome, de Maastricht, d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, les règles de la BCE et les diktats de la Commission européenne.

Nous voulons le socialisme, l’internationalisme, la solidarité, le développement de coopérations mutuellement avantageuses entre nations souveraines, européennes ou non, pour un monde de paix et de progrès. Nous nous prononçons pour le respect de la souveraineté des peuples et des travailleurs de chaque pays, condition d’un véritable internationalisme, d’une véritable coopération entre nations d’ici et d’ailleurs.

Le 7 juin je vote pour des deputés communistes de l’UE sur la liste du Front de gauche qui diront non à la casse de nos acquis sociaux !

P.-S.

Le débat a lieu Salle Fernand Texier à St Martin d’Hères 163 avenue Ambroise Croizat.

À lire également sur le site L’idéologie européenne.