Pour nous communistes, la politique n’est pas une question d’homme ou de femme, d’image ou de posture, mais de contenu et de perspective.
Hollande, Aubry, Royal ou DSK, celui ou celle qui sera finalement désigné défendra le même programme, fait de promesses sociales minimales pour se démarquer de Sarkozy mais aussi de solides garanties au patronat de rester sur les rails de la politique de l’UE et de l’euro.
1986, 1988, 1993, 1997, 2002 : nous avons l’expérience du jeu de « l’alternance » au pouvoir en France.
En 2009 en Grèce, la droite, qui a ruiné le pays, a passé la main au parti socialiste (élu sur des promesses d’augmentations de salaires !) pour mieux faire subir au peuple le plan d’austérité inédit infligé par la finance internationale, l’UE et le FMI de M. Strauss-Kahn.
La personnification de la vie politique autour de l’élection présidentielle est un piège pour détourner la population, les travailleurs du facteur essentiel du changement politique : les luttes, le mouvement populaire.
Pour défendre les retraites, nous étions 3 millions dans les rues soutenus par la grande majorité de l’opinion. Mais comment rassembler pour gagner le maintien de la retraite à 60 ans en incluant le PS favorable aux 40, 41 voire 42 annuités de cotisations ?
En 2011, nous plaçons toutes nos préoccupations dans le développement des luttes et leur convergence.
Il sera temps de les relayer aux élections en 2012, loin des frasques du concours de radio-crochet ou de la télé-réalité entre « présidentiables ».