Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
En février 2014, la grande poste de Saint-Martin-d’Hères, située avenue du 8 mai 1945, devrait se voir amputer de son service de distribution et le personnel lié à ces taches serait transféré à Eybens. Ce transfert, n’en doutons pas, s’accompagnera de suppressions d’emploi.
Par cette restructuration, la direction locale de la Poste prétend « rationaliser les coûts » en raison du loyer des locaux de SMH d’environ 100 000 euros. Pourtant ce que ne dit pas le patron local de la Poste, c’est que les locaux de SMH ont été acquis par des fonds publics. Suite à l’ouverture à la concurrence, le changement de statut de La Poste et par un jeu d’écriture, ce local est devenu la propriété d’une des filiales de La Poste qui le loue à La Poste. En résumé : l’argent du loyer passe d’une poche de La Poste à une autre poche de La Poste. Voilà une des raisons qui légitime un retour à un monopole public des services Postaux.
Pour le maintien de la distribution à SMH signez la pétition ci-jointe :
Actuellement, la poste du 8 mai 1945 compte 27 facteurs (titulaires et précaires). La distribution de Saint-Martin-d’Hères dessert Saint-Martin-d’Hères, Gières et Venon.
Les communistes et les usagers ne peuvent accepter ces dégradations du service public pour les habitants de Saint-Martin-d’Hères, Gières et Venon.
En effet, actuellement, les facteurs partent du centre de distribution de SMH pour nos trois communes.
Si cette restructuration était effective, le centre de distribution serait délocalisé en février 2014 à Eybens. Cette concentration du service de la distribution occasionnera immanquablement des retards et une dégradation de ce service public sur toutes les communes concernées par la restructuration et une détérioration importante des conditions de travail des agents de La Poste. La direction locale tente de minimiser le nombre de tournée de facteurs qu’elle envisage déjà de supprimer. Elle peine à masquer que les usagers devront aller chercher leurs recommandés à Eybens, etc....
Ces décisions arbitraires confirment la politique de suppression d’emplois, de dégradation des conditions de travail et de service, la généralisation du courrier distribué en J+2.
C’est ce qui ressort du projet de « contrat d’entreprise » que l’État a signé début juillet 2013 avec l’entreprise La Poste. Cette dernière tient dèja le record de suppressions d’emplois, 90.000 depuis 10 ans. La Poste recevra une récompense annuelle de 270 millions d’euros au titre du « Crédit d’impôt compétitivité emploi ». Cette argent, nos impôts, pour continuer à casser La Poste !
La Poste nous appartient toujours, son « capital » est toujours 100 % public entre l’État et la Caisse des dépôts.
Pas une semaine ne se passe sans une lutte dans les services postaux. Elles parviennent toujours à repousser une partie des prétentions de la direction.
Ne subissons plus, alors que les forces existent pour repousser ce projet néfaste pour les habitants de Saint-Martin-d’Hères, Gières, Venon et n’en doutons pas les habitants d’Eybens et des communes dépendants de son centre de distribution (Poisat...) qui pâtiront également de cette restructuration du service de la distribution du courrier.
Les communistes de Saint-Martin-d’Hères, de Gières, de Poisat, de Venon appellent les travailleurs de La Poste et les usagers à signer la pétition qui exige que le service public de la distribution soit maintenu et développé à Saint-Martin-d’Hères.
Nous exigeons un service public de qualité pour tous et pas « La Poste » des riches qui peuvent payer et « La Poste » des pauvres qui subissent toutes les mesures néfastes encore plus durement. Ce service de qualité passe par un monopole public de La Poste.
Non à la privatisation et à la concurrence dans le service Postal
Pour le maintien de la distribution à partir de SMH
Pour le monopole public postal
Pour un grand service public postal
Pétition : Pour le maintien du centre de distribution postal à SMH
Les soussignés exigent le :
- Maintien du service de la distribution à la poste du 8 mai 1945 à SMH et le maintien du personnel, la titularisation des contrats précaires ;
- Réinstallation de toutes les boites aux lettres démontées arbitrairement ;
- Développement du service public par des créations d’emplois statutaires et toutes mesures contre la dégradation des conditions de travail au jour le jour ;
- Arrêt du processus européen de marchandisation et de privatisation et le rétablissement du statut public et de son monopole public de la distribution du courrier.