Macron a annoncé, la veille du 14 juillet, une série de mesures de répression contre les libertés fondamentales et une série de mesures antisociales. Désormais adoptée par le parlement, la loi dite « d’extension du pass sanitaire » constitue une nouvelle étape dans la surenchère liberticide dont Macron est le porte-parole en France.
Après les attestations aberrantes, la tentative d’application « stop-covid », le « pass sanitaire » est un préalable au flicage généralisé de la population. Il fait suite à plus de 18 mois de confinement, de couvre-feu, de remise en cause de nos droits à circuler, à se réunir et à manifester : des mesures graves, dans un contexte d’état d’urgence permanent, aujourd’hui sous prétexte sanitaire.
Interdire l’accès à l’hôpital à des malades (sauf urgences), interdire l’accès à l’école à des enfants : dans cette offensive contre nos droits fondamentaux leur indécence est sans limite. La suspension possible du contrat de travail par l’employeur et la remise en cause du secret médical à l’entreprise sont une attaque frontale contre les salariés.
Macron a choisi d’avancer, en même temps, sur le « pass sanitaire » et la casse des retraites et de l’assurance chômage. Ce n’est pas un hasard du calendrier, au contraire cela va de pair. Il faut mettre un point d’arrêt à cette politique, qui ne peut, en aucun cas, être dans l’intérêt des travailleurs !
Les régimes aux commandes dans l’UE, en France, en Allemagne, en Italie, savent qui ils servent avec cette politique : le profit capitaliste contre les acquis sociaux et les libertés élémentaires que nos peuples ont gagnés.
Nous refusons l’exploitation de la peur, l’intimidation à tous les niveaux, le chantage, les mesures dignes de dictatures. Peu nous importe que les politiciens, les institutionnels et la plupart des médias à la botte du pouvoir s’alignent par opportunisme. Nous résistons.
Depuis plusieurs semaines, la mobilisation s’amplifie contre ce nouveau coup de force du pouvoir. Début août, en pleine période estivale, les manifestations ont rassemblé plus de 200 000 personnes dans tout le pays.
Communistes, nous agirons à renforcer ce mouvement. Salariés, retraités, chômeurs ou étudiants, nous vous appelons à participer largement à ces manifestions, partout où c’est possible, AUPRÈS DES ORGANISATIONS POLITIQUES PROGRESSISTES, DES SYNDICATS. Préparons la rentrée sociale et défendons nos libertés : c’est indissociable.
Nous ne laisserons jamais les Macron, Veran, Castex, Bachelot, Hollande ou Sarkozy nous accuser de ne pas défendre l’accès aux soins. Nous combattons la politique de fermeture de lits, d’hôpitaux, de services qu’ils ont honteusement poursuivie ces derniers mois, en se moquant littéralement du peuple.
La fédération hospitalière de France estime à 60 millions d’euros par mois le coût du « pass sanitaire » alors que l’austérité et la privatisation sévissent dans les hôpitaux, dans la médecine de ville, dans les centres de santé. 150 000 cancers non dépistés, des centaines de milliers d’opérations importantes reculées ou annulées, une assurance maladie plombée, des patients de plus en plus pauvres qui renoncent à des soins, et les vieux qu’on laisse mourir prématurément. Dans le même temps, des dizaines de milliards sont distribués aux grands groupes capitalistes produisant les vaccins. Ces objectifs politiques, antisociaux et antidémocratiques, n’ont rien à voir avec notre santé !
Nous appelons, comme bien d’autres en France, à s’organiser, pacifiquement mais bruyamment, à mobiliser le peuple travailleur et les citoyens épris de liberté. Les farces électorales consensuelles sont loin des urgences du peuple. Dans ce combat, il n’y a évidemment aucune discrimination entre vaccinés et non-vaccinés.
Dans l’immédiat nous appelons :
Au rejet total du « pass sanitaire »
Au retrait de toute obligation « vaccinale »
À la liberté de circulation, de réunion, de manifestation
À la fin de toutes les lois d’exception, d’urgence, de couvre-feu et de confinement