Halte au massacre : une urgence humanitaire absolue !
La politique du gouvernement d’Israël ne s’inscrit pratiquement pas dans la poursuite de la guerre contre le Hamas, mais dans une politique de destruction systématique et d’épuration ethnique. Les milliers de morts, de blessés, la détresse extrême des Gazaouis choquent la planète. Nous appelons le gouvernement français à condamner les crimes du régime de Netanyahou, à cesser tout commerce d’armes et à forcer le blocus illégal de Gaza et à envoyer des bateaux d’aide humanitaire.
La guerre à Gaza et en Palestine dure depuis 2005, sinon depuis 1948.
Les Palestiniens en ont été massivement victimes. Des Israéliens aussi. On saura peut-être un jour, mais on peut l’imaginer, comment et pourquoi le Hamas, que l’Etat d’Israël a soutenu, a pu opérer le 7 octobre une action militaire de plus grande ampleur dont les conséquences étaient prévisibles.
Halte au massacre : pour une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.
La France doit reconnaître l’Etat palestinien, pour que, de la nouvelle catastrophe, apparaisse une petite perspective de paix et d’entente en Palestine-Israël.
Halte au massacre : tout faire pour empêcher un embrasement régional voir mondial.
Le 11 novembre, nous avons commémoré le 105e anniversaire de la fin de la 1ère guerre mondiale. En 1914, quasiment personne n’imaginait l’ampleur et la durée de la boucherie qui allait venir, même si les pays impérialistes et la finance internationale préparaient la guerre.
Le massacre en cours à Gaza présente le risque d’un embrasement régional. Il ne s’en faudrait que d’une action guerrière de plus du régime de Netanyahou hors de ses frontières pour enflammer politiquement et militairement le monde. Il faut l’arrêter net et combattre les puissances qui lui apportent un soutien inconditionnel, à commencer par les USA, l’UE, l’Allemagne, les gouvernants et la plupart des partis français.
Nous devons lutter, en France, contre la logique de guerre du capitalisme mondialisé en crise.
Halte au massacre : c’est rejeter la politique de peur, de division, l’économie de guerre en France aussi.
Le drame en Palestine ne nous fait pas oublier la boucherie en Ukraine, l’épuration ethnique au Caucase, les menaces dans les Balkans, au Sahel, à Taïwan. Le capitalisme mondialisé a besoin de la guerre pour régler sa crise globale, piller les peuples et travailleurs du monde, passer à une autre étape d’exploitation et de dictature. L’extension des guerres n’est pas imaginaire.
Dans l’immédiat, la menace nourrit, notamment en France, une logique de militarisation. 413 milliards pour les dépenses militaires d’ici 2030, au profit des trusts militaro-industriels. La guerre sert d’instrument et de prétexte à la saignée des peuples par l’inflation, notamment sur l’énergie et l’alimentation.
Un début d’économie de guerre.
La guerre, en particulier dans ce point si sensible qu’est la Palestine-Israël sert la politique de division de notre pays suivant nos attachements, nos origines. La propagande de guerre écrase les revendications sociales, pèse lourdement sur le moral du peuple travailleur. Nous devons lutter contre le divisionnisme qui est un des axes politiques du pouvoir pour casser les solidarités ouvrières.
La France, « patrie des Droits de l’Homme » n’est pas celle des exploiteurs et des colonisateurs ! Le Président Macron et ses consorts ne sont pas des pacifistes mais les larbins du militarisme, du pillage des ressources pour les lobbies militaro-industriels, jusqu’à détourner l’argent du Livret A contre le logement social. Le Président Macron et ses consorts ne sont pas des pacifistes mais les alliés, dans l’OTAN, dans l’UE du capital, de tous les criminels impérialistes.
Communistes, nous prendrons toujours ce parti : la paix par la justice sociale, par la mobilisation internationaliste, contre les impérialistes associés. Pour nous, communistes, la lutte de classes est la condition du pain, de la liberté, de l’électricité et de la paix.