Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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SAMEDI 6 NOVEMBRE : GRANDE MANIFESTATION A GRENOBLE, 14 H 30, COURS JEAN-JAURES

52 000 manifestants dans les rues de Grenoble et 1,2 millions dans tout le pays : notre détermination reste intacte !

octobre 2010, par Saint Martin d’Hères

Nous sommes le nombre pour gagner le retrait de la loi Woerth-Sarkozy ! Communistes, nous mettons toutes nos forces pour atteindre cet objectif. C’est possible ! Notre force est considérable !

Lire notre analyse du 1er novembre 2010 : RETRAITES : IL N’Y A NI VICTOIRE, NI DEFAITE POUR L’INSTANT

http://www.pcf-smh.fr/Apres-les-jou...

Apportons notre soutien financier aux grévistes :

http://www.pcf-smh.fr/CAISSE-DE-SOL...

Et revenons sur un des termes au coeur du débat :

37,5 annuités de cotisations : une revendication juste et efficace

Le retour aux 37,5 annuités est non seulement juste, crédible mais essentielle dans la défense du système solidaire par répartition.

Nous portons l’exigence de l’abrogation de la loi Balladur depuis 1993.

Nous devons vraiment avoir ce débat. La contradiction profonde avec le PS qui choisit l’allongement de la durée de cotisation pour affaiblir notre système de retraites ne doit pas le bloquer.

La durée moyenne des carrières de ceux qui font valoir leurs droits à la retraite en 2010 est de 36 ans, sans compter les années de bonification. Le Conseil d’orientation des retraites, lui-même, prévoit qu’elle sera de 37 ans pour ceux qui liquideront leur retraite dans les années 2020, cette estimation avec un taux de chômage envisagé à 4,5% (!).

Donc 37,5 années, cela correspond à une réalité. 37,5 ans de travail dans une vie, c’est déjà long en termes de choix de société.

Revenir aux 37,5 annuités, c’est une proposition que redonne sa crédibilité au droit à la retraite à 60 ans pour tous.

Nous trouvons l’argument complètement spécieux qui consiste à dire que pour certains cela ne suffira pas pour bénéficier du taux « plein » à 60 ans. C’est une réalité. Mais avec 40,5 annuités comme aujourd’hui, 41,5 voire 43 dans quelques années, les conditions seront évidemment bien pires, inaccessibles pour le plus grand nombre.

L’âge d’entrée dans la vie active, c’est-à-dire dans le monde du travail (arrêtons d’employer ce terme capitaliste : « marché du travail ») n’est pas de 27 ou 30 ans comme on l’entend.

Il est en réalité de 21 ans. Les trois-quarts des étudiants sont aussi salariés. Peu étudient plus de 4 ou 5 ans. 27 ans, c’est l’âge moyen d’accès au premier emploi stable. C’est là qu’est le problème.

Nous ne pouvons pas accepter cet état de fait.

Notre bataille doit être dirigée contre le chômage, l’emploi précaire, les stages pratiquement pas rémunérés que le patronat impose en particulier aux jeunes, mais aussi de plus en plus aux salariés les plus âgés.

Le retour aux 37,5 annuités est une condition pour défendre la légitimité du système par répartition auprès des salariés.

La déconnexion entre la durée réelle des carrières et la durée de cotisation demandée pour une retraite à taux « plein » remet en cause la conception de la retraite comme prolongation du salaire, la légitimité du financement solidaire des retraites par la cotisation sociale, partie socialisée du salaire.

Le patronat, le capital ne demandent que ça depuis toujours, depuis 1945, pouvoir mettre la main sur le financement solidaire.

Les gouvernements successifs ne cessent d’en saper l’efficacité, également pour que les salariés cessent de le défendre.

Or il n’y a pas de prélèvement sur la création de richesse, sur les profits, plus direct, sans gâchis financier, que le salaire dans sa partie nette et sa partie socialisée.

Notre parti, le Parti communiste français, qui est à l’origine de l’établissement de cette avancée sociale considérable, à la Libération, doit être le plus déterminé à le défendre.

Lire également notre analyse actualisée :

http://www.pcf-smh.fr/MARDI-26-OCTO...