Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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La question de la nationalisation pour la Chimie est un enjeux pour l’emplois industriel en Isère et en France

Relaxe immédiate pour les « Goodyear », les « Air France » et tous les syndicalistes comme ceux de Vencorex et Isochem de Pont-de-Claix !

février 2016, par Saint Martin d’Hères

Huit mois de prison ferme contre huit syndicalistes de Goodyear pour avoir participé avec les salariés de leur usine à des actions visant à empêcher la fermeture de celle-ci ! Et c’est le gouvernement qui a demandé que soient requises ces peines de prison ferme, la direction avait retiré sa plainte.

C’est ce gouvernement qui prépare la destruction du code du travail, qui veut individualiser les droits des salariés, généraliser le travail du dimanche, reconduire le blocage des salaires des fonctionnaires, porter atteinte à la sécurité sociale, qui criminalise l’action syndicale et qui accélère la marchandisation des services publics.

Après les condamnations à Air France, les poursuites à EDF, à la RATP-bus..., le gouvernement tente de faire de la condamnation des huit syndicalistes de Goodyear un exemple, pour terroriser les syndicalistes et les salariés. De même, avec l’instauration de l’état d’urgence et sa prolongation, il tente de dresser un frein aux droits des travailleurs de manifester pour leurs revendications. La grève du 26 janvier atteste qu’il n’y parvient pas !

Après le rassemblement du jeudi 21 janvier devant la préfecture, où plus de 600 militants étaient présents pour la relaxe de nos camarades de Goodyear et pour la défense des libertés syndicales, deux bonnes nouvelles sont tombées, certes insuffisantes :

  • Le refus du licenciement de Jean-Jacques LUCAS de l’entreprise DEPAGNE par la Directe, suite à l’importante mobilisation de Décembre devant la direction à La Tronche.
  • Le désistement des directions de Vencorex et Isochem quant à la comparution en référé de sept militants du site chimique de Pont-de-Claix, pas étrangère non plus à la mobilisation par la grève reconduite des salariés en lutte contre la fermeture du site de production d’Isochem.

Face à l’inacceptable répression syndicale, la pénalisation des travailleurs en lutte, la justice de classe, l’emprisonnement des syndicalistes, amplifions nos luttes sur nos revendications respectives en intégrant la relaxe immédiate des « Goodyear », des « Air France » et de tous les syndicalistes !

D’un côté, le gouvernement donne des milliards au patronat avec le pacte de responsabilité, les exonérations de cotisations patronales, les cadeaux fiscaux : CICE, CIR (Crédit Impôt Recherche), etc... De l’autre, les travailleurs sont au pain sec et à l’eau.

Quand le rapport de force baisse, la répression syndicale est facilitée. Alors amplifions et organisons la convergence de toutes nos luttes !

Exigeons et obtenons la relaxe immédiate et l’arrêt immédiat des poursuites de tous nos camardes !

Lutter pour son salaire, son emploi, ses conditions de travail n’est ni un délit, ni un crime !

L’agresseur dans cette lutte de classe c’est le patronat, le Medef et le gouvernement qui les soutient et casse activement tous les services publics.

Communistes, plus que jamais, nous affirmons que la montée des luttes et leurs convergences portent la rupture politique. L’heure est à proposer à tous ceux qui résistent, qui luttent, à tous ceux qui ont intérêt à combattre la politique du capital une perspective de rupture. Il n’y a plus de grain à moudre pour ceux qui voudraient aménager les ravages du capitalisme. Il faut des propositions de rupture à la hauteur de l’attaque antisociale, anti-économique et anti-populaire.

Nationalisation un enjeux pour les emplois

Communistes, nous vous proposons de nous engager ensemble, travailleurs, militants syndicalistes, jeunes, retraités, en lien direct avec nos revendications immédiates en faveur du monde du travail, pour un vaste programme de nationalisations démocratiques dans l’esprit de celles gagnées à la Libération.

Cela ne peut plus durer ! Le peuple, les salariés doivent prendre le contrôle des secteurs clés de l’économie.

Imposons par les luttes dans l’esprit de la Libération la nationalisation des secteurs clefs de l’économie et la reconquête des grands services publics sans indemnités pour les gros actionnaires, gorgés d’aides publiques depuis tant d’années, voire par voie de réquisition. La lutte pour la nationalisation va de pair avec la lutte pour des droits nouveaux aux travailleurs. Sidérurgie, industrie pharmaceutique, énergie, chimie, aéronautique, transports, industrie automobile, autoroutes font partie des secteurs prioritaires à remettre sous le contrôle de la Nation, débarrassés de l’intérêt des actionnaires, sur un autre plan, avec la grande distribution et le secteur financier.

Les grands services publics historiques, les monopoles de fait, inscrits dans le préambule de la Constitution de 1946, doivent être renationalisés intégralement, leurs filiales réintégrées dans le secteur public, les statuts des personnels rétablis dans l’intérêt du développement de tout le pays et du développement des droits sociaux de tous.

Partout dans le monde, les peuples qui s’émancipent nationalisent les grands moyens de production et d’échange. Instruits de leurs propres expériences, les travailleurs et le peuples français ne peuvent plus laisser détruire leur outil de travail, leur capacité à répondre à leurs besoins !

Les communistes soutiennent les actions des travailleurs en lutte et appellent tous les travailleurs à la Résistance.

Communistes, plus que jamais, nous affirmons que la montée des luttes et leurs convergences portent la rupture politique !

Ensemble, faisons grandir l’exigence d’un vaste programme de nationalisations démocratiques ! 

Voir en ligne : Pour la nationalisation des secteurs clefs de l’économie et la reconquête des grands services publics, une proposition du texte alternatif présenté au 36e congrès du PCF.