Comme des dizaines de milliers de personnes, ils ont été jetés à la rue par un Etat espagnol, plus soucieux des intérêts des banques et des spéculateurs, que de ceux des habitants, même de ses « réfugiés politiques ».
Au bout d’un an, alors qu’on lui avait promis 5 ans de soutien, le gouvernement espagnol (pourtant passé à droite !) a coupé les vivres à la malheureuse famille exilée. Plus d’électricité, plus d’eau, puis plus de toit : le sort de millions de personnes dans les pays capitalistes n’est même pas imaginable pour la plupart des Cubains.
Gilberto Martinez comprend mieux comment il a été manipulé, là-bas à Cuba comme en Espagne. Saluons son courage de le reconnaître !
Le règne de la propriété privée et de la loi du marché fait expulser des centaines de familles alors que 20.000 logements restent vides à Alicante.
Des camarades cubains rappellent que la toute première mesure du gouvernement révolutionnaire, le 26 janvier 1959, a été l’annulation de toutes les expulsions, suivie par la diminution de 30 à 50% des loyers, puis par l’attribution du titre de propriété de leur logement aux locataires.
Deux conceptions du monde, du droit du logement. L’une à combattre, l’autre à préserver et à consolider.
Gilberto Martinez et sa famille seront sans doute maintenant de ce combat !