Ce que combattent les cheminots, face aux « réformes ferroviaires » : journée à rallonge, remise en cause des temps de repos etc... c’est exactement le plan de casse de l’hôpital public contre lequel se sont mobilisés les hospitaliers en 2014.
Et maintenant, c’est encore une politique de casse de l’hôpital public. Bien sûr, parce qu’il est le verrou à la remise en cause générale du statut de la fonction publique hospitalière, à la généralisation de l’embauche de contractuel, etc... Comme c’est une politique de casse des administrations publiques (FP, Inspection du travail, EN, etc..) et des services publics de proximité à travers la mise en place des métropoles.
Enfin, la concurrence que l’on veut imposer au service public SNCF, notamment régionale, c’est celle que l’hôpital public subit notamment via les pouvoirs renforcés des ARS.
Toujours pomper plus de moyens publics. Détourner les missions les plus rentables vers le privé. Faire pression toujours plus sur les salariés. Tout cela sans parler de l’attaque globale contre tous les régimes de retraite, que le gouvernement, soulignons-le, est obligé de reporter à l’an prochain tant il redoute la conjonction des luttes avec les cheminots.
Les 34 jours de grève et les trois mois de lutte n’ont pas atteint la détermination des cheminots. Ils sentent que le pouvoir est incapable de gagner sur le fond.
Hospitaliers, agents des autres versants de la Fonction Publique, autour, à ce moment, de la locomotive cheminote, nous devons, nous pouvons construire nos luttes convergentes en y portant nos revendications communes !