En s’acharnant de cette façon sur les communistes élus (déjà 3 articles dans le Dauphiné + 1 interview sur France bleu Isère !), et particulièrement sur les jeunes, les traitant implicitement d’incapables et de sous-qualifiés, M.Guesmi démontre à quel point il se situe dans la droite ligne de l’idéologie dominante, qui voudrait nous faire admettre que le pouvoir politique doit se trouver strictement entre les mains d’une « élite », entre les mains de « professionnels de la politique ».
Sur ce point-là, il y a effectivement un gouffre qui le sépare de nous. En effet, notre histoire, nos combats, notre pratique et notre stratégie politique est voué à un seul objectif : mettre le pouvoir politique et économique entre les mains de la classe ouvrière, des travailleurs en général.
Les communistes qui ont été choisi par les militants pour siéger au conseil municipal, l’ont été pas tant en fonction de leur CV et de leur niveau social, ils ont été choisi parce qu’ils ont démontré leur dévouement à la lutte pour la défense des intérêts des plus pauvres, des exploités, de ceux qui souffrent. Ils sont des communistes éprouvés. Nous l’affirmons, les Martinérois seront bien mieux représentés par des élus qui ont les mêmes difficultés qu’eux, qui subissent de la même façon l’exploitation capitaliste, que par uniquement des cadres, des patrons, des politiciens... C’est bien là notre définition d’un élu du peuple.
M. Guesmi trouve que nous sommes sectaires ? Il a raison sur un point : les portes de nos organisations ne sont pas ouvertes à ceux qui souhaitent se servir du Parti ou de la JC comme tremplin pour leur « carrière » politique, ceux que nous appelons opportunistes. Elles sont également fermées à ceux qui ne sont pas attachés à défendre avec détermination les intérêts de classe des travailleurs, et qui fricotent d’un peu trop près avec la droite ou la gauche bobo et réac’. M. Guesmi avoue à ce sujet avoir été approché par nos opposants politiques et avoir décliné la proposition non pour des questions de fonds et programmatiques. Il avoue par conséquent sa connivence avec certaines idées de droite ou du PS gouvernemental. Communistes, nous n’avons effectivement rien à voir avec ces gens-là, pas étonnant qu’il ne se retrouve pas avec les positions des communistes lorsqu’il s’agit de passer à l’action.
Il se situe bel et bien à l’opposé de nos valeurs, de nos idées, de nos luttes.
Nos portes sont par contre bien ouvertes à tous les travailleurs, aux jeunes, à tous ceux prêts à s’engager pour défendre leurs intérêts, leurs droits, les conquêtes sociales.
Alors qu’il étale à présent son anti-communisme viscéral dans la presse bourgeoise, nous, jeunes communistes, tenions à resituer sur le fond nos divergences avec les idées dont il se fait le relais.
Oui, l’essentiel de nos camarades élus sont des travailleurs ou sont issus de la classe ouvrière, certains d’entre-eux n’ont pas d’expérience d’élu. Mais cela n’est en rien un handicap, c’est au contraire pour nous et pour les Martinérois un atout considérable, et c’est notre fierté. Le PCF demeure l’émanation de la classe ouvrière, son organisation révolutionnaire, avec la JC comme avant-garde. N’en déplaise à M. Guesmi
Saint-Martin-d’Hères demeurera un outil de lutte contre les politiques anti-sociales du gouvernement. Nous saurons apporter notre soutien au travail de la majorité municipale, à l’application du programme pour lequel les Martinérois ont voté, pour la défense des services publics, pour la défense des politiques sociales au service de tous les Martinérois, et la poursuite des grands projets nécessaires au développement de notre ville.