Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Conseil national du PCF du 3 et 4 septembre 2011

septembre 2011, par Saint Martin d’Hères

Le conseil national du Parti communiste français vient de se tenir le 3 et 4 septembre 2011 au siège de notre parti, place du colonel-Fabien à Paris. Nous reproduisons les interventions de nos camarades Emmanuel Dang Tran, Dominique Negri, Corinne Bécourt, Claude Fainzang et Eric Jalade. Les rapports introductifs sont disponibles sur le lien internet.

Conseil national du PCF des 3 et 4 septembre 2011

Intervention d’Emmanuel Dang Tran, fédération de Paris, dans le débat général

Le plan Fillon d’août n’est qu’un simple avant-goût, presque disproportionné par rapport à la dramatisation politique qui l’a accompagné. Ceci dit sans sous-estimer la nocivité des mesures annoncées dont la taxation des mutuelles.

Tout le discours sur les déficits rentre dans une vaste campagne idéologique destinée à préparer le pays au pire. Le jeu politicien du pouvoir sur la soi-disant « règle d’or » consiste à la fois à mettre le PS en porte-à-faux et, en même temps, à le faire passer pour une alternative, alors que leurs choix de fond se confondent.

Quelle forme pourra prendre la super-austérité demandée aussi bien par le Medef que par les « marchés » ? Un plan d’ajustement structurel à l’allemande (les plans « Hartz » de Schröder et successeurs), une série de coupes sombres dans les budgets sociaux à la Cameron ou bien des plans tels que ceux qui s’abattent sur les pays d’Europe du sud ?

Les exemples grec, portugais ou espagnol, le consensus européen, nous indiquent qu’elle pourra venir en France, après 2012, aussi bien de droite que de « gauche ».

Le mouvement populaire, les luttes seront seules décisives pour faire barrage à cette politique. Communistes, nous avons autre chose à faire qu’à contempler « l’indignation », nous avons à construire la riposte. L’ « indignation », c’est une prise de conscience mais c’est presque le niveau zéro de l’action.

Loin d’être si spontané qu’on le présente, ce sentiment moral est très bien canalisé par l’idéologie dominante et habilement dirigé contre la « forme parti » et toute organisation conséquente des travailleurs.

L’interview de Bernard Thibault à l’Humanité-dimanche (1er sept. 2011) traduit à sa façon le blocage de la perspective politique (et syndicale) et nos responsabilités de communistes pour la dégager.

L’objectif envahissant de l’alternance en 2012 enferme la dynamique des luttes.

C’était déjà le cas lors des manifestations pour les retraites. Le mouvement social, en cette année décisive, reste sous le coup de cette défaite. Mais Bernard Thibault se félicite que la mobilisation ait « contribué à rendre le gouvernement très impopulaire, ce qui pèsera beaucoup lors des élections de 2012 ». Il est frappant de constater combien les « dix exigences de la CGT pour la rentrée » restent dans les clous du programme du PS.

Cela souligne la nécessité pour notre Parti de mettre en avant des propositions de rupture, de lancer des campagnes nationales pour les porter, en particulier dans cette année électorale.

Le choix de Mélenchon comme candidat à la présidentielle ne nous y aidera pas. En 1974, il y avait un enthousiasme dans le Parti, bien déçu ensuite certes, à faire la campagne de Mitterrand en portant nos idées.

Cette année, nous aurions du mal avec un programme « partagé » par personne, surtout pas par les communistes. Personne ou presque à ce Conseil national ne parle de Mélenchon, c’est un signe du malaise qui traverse tout le Parti après qu’on a forcé la main aux communistes.

Au meeting de Grenoble, fin août, Mélenchon a levé une part de l’illusion qu’il entretient vis-à-vis de son parti d’origine. Cette fois, il n’a pas esquivé la question en pérorant qu’il arriverait en tête de la gauche. Son rôle de rabatteur se précise.

Il tend la main au PS. Il intervient même dans les primaires en rejetant Hollande, après avoir rejeté Strauss-Kahn, en feignant d’ignorer qu’Aubry ou Royal partagent le même programme.

Il est remarquable que les propositions immédiates de Mélenchon se situent toutes dans la prolongation, sous forme de surenchère, de celles du PS et les légitime : fiscalité, limitation des hauts salaires, UE… Là où Martine Aubry propose la « manifestation dans les urnes », Mélenchon propose la « révolution dans les urnes ».

Quel besoin d’un deuxième candidat social-démocrate ?

Le choix de Mélenchon interroge toute la stratégie imposée par la direction du Parti. La seule perspective politique [assénée par Pierre Laurent ou André Chassaigne] c’est la constitution d’une majorité de gauche dans les institutions (sinon au gouvernement) que le Front de gauche tirerait à « gauche ».

Loin de contribuer à battre la droite et la politique au service du capital, de renforcer le dynamisme des luttes, cela conduit à rabattre tout sur les élections et sur un minimum commun à « gauche ».

Au lieu de s’effacer dans le Front de gauche, le PCF devrait appuyer où cela fait mal avec le PS, reprendre et prolonger ses positions de toujours. Par exemple :

- Pour le financement de la protection sociale, refusons bruyamment la hausse de la CSG et sa fusion avec l’impôt sur le revenu et défendons la cotisation sociale.

- Il serait crucial de proposer une liste de (re)nationalisations démocratiques dans les grands services publics comme dans d’autres secteurs (industrie, commerce…).

- Il est décisif que notre Parti reprenne ses positions historiques contre l’intégration européenne, l’UE du capital et sa monnaie unique, l’euro.

C’est le cœur du consensus entre les politiciens de droite et du PS. Toutes leurs prises de position sur la dette, même différentes en apparence, réclament plus d’intégration européenne, c’est-à-dire plus de tutelle de l’UE du capital.

Pour notre part, nous ne pouvons pas imaginer remettre en cause efficacement le « Pacte pour l’euro » sans remettre en cause l’euro qui est son instrument.

Le débat doit absolument s’ouvrir dans le Parti sur une initiative nationale pour la fin de l’euro (La sortie de la France de l’euro signifierait politiquement la fin de l’euro).

Toutes nos analyses contre Maastricht et le TCE restent justes. Nous pouvons construire une campagne de masse en lien avec le refus des politiques antisociales nationales.

Conseil national du PCF des 3 et 4 septembre 2011

Intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère

Avant comme après les élections de 2012, une bataille nationale d’ampleur s’impose : la bataille contre la marchandisation des transports. Elle est de nature à constituer le point de convergence de toutes les luttes pour le service public.

La mobilisation grandit – comme nous l’avons vu le 16 juin – parmi les cheminots contre la perspective imminente d’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageur, notamment des TER dans la suite de la régionalisation.

La dégradation du service de la SNCF suscite un mécontentement croissant : à Saint-Martin-d’Hères la suppression des guichets en ville. Les cheminots peuvent être le pivot national de la bataille des transports.

En Isère, dans l’agglomération grenobloise, la même politique de démantèlement du service public est à l’œuvre visant le transport urbain. Le Conseil général, à majorité PS, détricote les réseaux publics VFD et TAG, désormais mis en concurrence.

A coup d’appels d’offre privilégiant le moins disant social, il livre de plus en plus de lignes de bus au privé. En ce moment même, 90 emplois sont menacés. C’est inacceptable.

Du local au national, la campagne politique d’ensemble que nous devrions mener se pose dans les mêmes termes, indissociables :

- défense et reconquête de la propriété publique des entreprises (sociétés nationalisées, régies)

- défense et reconquête des monopoles publics

- statuts des personnels reprenant les acquis historiques dans chaque opérateur (la destruction du statut est toujours la condition de l’avancée de la privatisation).

Cela implique le rejet de l’application des directives européennes et plus généralement du Traité de Lisbonne. Le rapport de force existe pour cela dans le pays.

Voilà qui me ramène au rapport d’Olivier Dartigoles et à son absence de proposition de campagne nationale contre l’Union européenne et contre l’euro, absence même du débat nécessaire dans le Parti sur ce sujet.

Beaucoup de camarades, sinon de travailleurs, ne comprennent pas comment les dirigeants du PCF peuvent s’élever pour défendre l’existence de l’euro.

C’est l’évidence de rappeler que ce sont des institutions et instrument conçus au service du capitalisme, notamment pour accroître la concurrence entre les travailleurs, la domination des trusts. Regardons la Grèce !

Le PCF est la force politique qui l’a historiquement démontré et dénoncé du point de vue de la classe ouvrière.

Le rapport le reconnaît aujourd’hui : l’euro est en danger et, avec la monnaie unique, c’est l’UE qui est en danger. L’UE est de plus en plus rejetée par la population.

N’est-ce pas le moment de reprendre le combat des communistes, mené par le PCF dès les origines, contre les fondements de l’Union européenne ?

Toutes les analyses passées du PCF restent pertinentes. Aujourd’hui, nous pouvons et devons utiliser les contradictions des capitalistes sur la question de l’euro et le rapport de force existant contre cet outil du capital.

J’entends le rapport et quelques propositions lancées : mais comment pourrions-nous laisser imaginer sérieusement que l’on pourrait réformer et contrôler des organismes comme la BCE ?

Ce n’est pas un hasard si le système confie au FN le soin de dénoncer l’UE et l’euro pour mieux disqualifier leur mise en cause fondamentale en les associant au nationalisme et à la xénophobie. Ce n’est pas un hasard si l’UMP et le PS se serrent les coudes pour défendre l’euro.

Cessons de taire ce qui fondamentalement nous écarte du PS ! Aucun contrat de gouvernement avec lui n’est possible. Cessons de placer nous-mêmes (suivant le PGE, la CES, ses « euromanifestations ») les enjeux au niveau européen où les peuples n’ont pas de prise !

Tout cela ne contribue qu’à légitimer l’adversaire. Le rapport de force pour résister efficacement, pour gagner se construit au niveau national sur la base des acquis sociaux et démocratiques nationaux, de la souveraineté des peuples, dont les l’UE et les gouvernements veulent se débarrasser.

Chaque avancée arrachée par les peuples au niveau national est un levier pour tous les autres et pas seulement en UE !

Dominique Negri a réagi plus tard dans le débat à propos des législatives, résumé :

« L’accord global du FdG pour les législatives devait être bouclé en juin pour le vote des communistes. Les marchandages continuent. M.G. Buffet l’annonce pour la Fête de l’Huma. Nous verrons.

La souveraineté des communistes est bafouée. Ils vivent mal de se voir imposer des candidats qu’ils n’ont pas choisis. Je ne parle pas de Mélenchon qui peine toujours à convaincre (même ici : quel manque d’enthousiasme !).

Marie-George peut-elle préciser quelle circonscription gagnable pourrait être trouvée pour 1 des 3 sortants PG (dont 2 candidats du PS en 2007) ? Je rappelle que les voix qui iront sur les candidats du PG financeront le PG et non le PCF. Les camarades apprécieront, en Isère en particulier ! »

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Intervention de Corinne Bécourt, fédération de l’Aisne

Nous vivons, nous militons au milieu des travailleurs, des populations. Ils ne se trompent pas lorsqu’ils disent qu’ils n’ont pas à payer la crise du capitalisme.

Ils ne se trompent pas quand ils identifient l’UE et l’euro comme des instruments pour aggraver leur situation. Ils ne se sont pas trompés, et nous non plus, communistes, lorsque nous nous sommes opposés à Maastricht et au TCE : un véritable vote de classe. Le socialiste Mélenchon était dans l’autre camp.

L’expérience actuelle, voir comment l’UE, la BCE et l’euro saignent un à un les peuples d’Europe, ne fait que renforcer cette conviction. C’est un point d’appui essentiel face aux politiques d’austérité, à l’Union sacrée droite/PS/Medef pour défendre l’euro à tout prix.

Personne ne mobilisera sur l’idée de « réorienter » la BCE, l’euro. Quel intérêt à alimenter cette illusion ?

Nous ne manquons pas d’arguments et d’analyses. L’euro aujourd’hui correspond exactement à ce que nous avions dénoncé et combattu dans les années 90.

Aujourd’hui, une campagne contre l’euro se situerait dans la droite ligne de nos meilleures campagnes contre Maastricht et la constitution européenne. Il faut la mettre en débat dans le Parti.

Il ne s’agit pas seulement de sortir de l’euro – d’ailleurs si la France sort de l’euro, il n’y a plus d’euro. Nous pouvons porter une série de propositions cohérentes pour construire cette défaite de l’UE du capital : la remise en cause la dette publique indue, l’exigence de nationalisation du secteur financier, une tout autre politique salariale et fiscale.

Voilà qui est plus crédible que la « réforme » des statuts de la BCE !

Bien sûr, cette campagne politique implique de rompre avec le PGE, organe européen, financé par la Commission européenne et de renouer avec des partis communistes comme le Parti communiste grec.

Mais n’est-il pas temps de tout remettre à plat ? Notre parti – et il en a les moyens – doit reprendre le fil et la cohérence d’analyse et d’action qui lui ont permis d’être le plus efficace contre l’UE du capital.

Cela va – j’en suis consciente - à l’encontre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon qui ne cesse de réaffirmer son attachement à l’euro, à l’encontre du programme du Front de gauche. Et alors ?

Beaucoup de camarades se rendent compte qu’ils ne pourront jamais mener campagne pour Mélenchon.

Le programme, qui n’a de « partagé » que le nom, ne l’est pas personne surtout pas par les communistes. Les accords pour les législatives ne sont pas actés.

Il se confirme de plus en plus largement que les communistes se sont « fait avoir » avec la désignation du socialiste Mélenchon comme candidat du PCF. Pas une raison pour rester l’arme à gauche !

La candidature Chassaigne a servi à canaliser le rejet de Mélenchon mais pour mieux se rallier à sa candidature et à appeler à l’alliance avec le PS. « Pas d’effacement du PCF » nous assure-t-on ?

Mais dans plusieurs départements naissent déjà des associations Front de gauche aux statuts déposés.

Les bulletins d’adhésions au Front de gauche figurent en bas des tracts, pleins d’ambiguïtés. Conserver le nom « PCF » mais si c’est pour travailler à le vider de son sens !

Dans la période qui s’ouvre, malgré la dramatisation de l’échéance présidentielle, les communistes ne doivent pas d’éloigner de la raison d’être de leur Parti dans la lutte des classes.

Peu importe Mélenchon. Il n’est pas mon candidat et je le dit publiquement comme les statuts du Parti me l’autorisent.

Ce qui importe, c’est le renforcement du rapport de force pour mettre en échec la politique de superaustérité qui se prépare qu’elle vienne de droite ou de « gauche », c’est la lutte contre le capitalisme !

Je profite de l’occasion pour inviter largement au débat international sous notre stand à la Fête de l’Huma le dimanche 18 septembre à 14h00.

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Intervention de Claude FAINZANG, fédération de Paris

Je suis très étonnée : la direction a engagé le PCF dans une campagne présidentielle aux lourdes conséquences, mais c’est à peine si l’on parle de Jean-Luc Mélenchon depuis ce matin au CN. C’est vraiment le signe d’un malaise.

Pour ma part, je vais en dire deux mots. Moins que jamais, Mélenchon n’est mon candidat.

S’il a renoncé, pour l’instant, à transformer le Front de gauche en parti politique, il n’en continue pas moins à profiter de l’alliance pour siphonner l’influence, les voix et les élus du PCF pour le compte de son PG. Les élections européennes et régionales l’ont encouragé.

Il profite à plein de la stratégie d’effacement du Parti.

Elle ne nous émancipe pas du PS. Bien au contraire, elle nous y ramène. Mélenchon se dévoile déjà comme un candidat socialiste-bis qui canalise vers la social-démocratie.

D’ores et déjà la question nous est posée, à nous en particulier PCF, et nous devons y répondre.

Annonçons dès à présent que nous n’irons pas au gouvernement avec le PS ! Le consensus PS/droite sur la question des déficits, des sacrifices programmés pour les salariés, les services publics, la protection sociale est flagrant.

L’attente est forte vis-à-vis du PCF. Tout ce que nous avons toujours défendu revient à l’heure de la crise du capitalisme, notamment notre projet de société, le socialisme, pour le bonheur.

Communistes assumés, nous ne sommes pas du tout en décalage.

Malgré la campagne de Mélenchon, n’hésitons pas à porter des propositions de rupture. Dès maintenant et dans le cadre de la campagne des législatives, qui est la plus importante.

Les explications et les mots d’ordre mobilisateurs sont à notre portée : refus de subir l’austérité, de payer la dette. Les déficits publics sont intégralement dus aux politiques suivies depuis 15 ans, aux cadeaux structurels au patronat, aux grandes fortunes et au coût des mesures spéciales prises pour renflouer la finance et les trusts en 2008 et 2009.

L’Etat se dit obligé d’emprunter sur les marchés. Il emprunte à ceux-là même que ces gouvernements ont gratifié de cadeaux fiscaux et sociaux. Et en plus, il leur sert de généreux intérêts !

L’accord entre la droite et les socialistes se retrouve aujourd’hui aussi bien dans les autres pays d’Europe que dans le fil de l’histoire en France et dans le soutien conjoint au Traité de Lisbonne.

La Fête de l’Huma pourrait être l’occasion de frapper un grand coup, d’inonder les allées de matériel sur ces questions, par exemple de mettre en avant des objectifs précis de nationalisation, répondant aux besoins et aux conditions du rapport de force, de lancer une campagne nationale pour la sortie de l’euro, outil conçu pour laminer les acquis sociaux. Balayons le mythe de « l’Europe sociale » !

L’absence de perspective de lutte nourrit la désespérance dans les entreprises.

J’écoutais un camarade organisé dans une section cheminote. Elle peut amener jusqu’au suicide au travail.

La nécessité est plus grande que jamais de réhabiliter la classe ouvrière, de la replacer au centre, de recréer des cellules d’entreprise.

A défaut, le chemin est ouvert à la collaboration de classe. Nos responsabilités sont à ce niveau.

Conseil national du PCF des 3 et 4 septembre 2011

Résumé de l’intervention d’Eric JALADE, fédération du Tarn, dans le débat sur les questions internationales

Le capitalisme est incapable de répondre à l’immensité des défis qui sont posés à l’Humanité.

Nous avons la nécessité de promouvoir des ruptures avec ce système en crise.

Le rapport rassemble beaucoup d’informations mais l’absence d’une problématique de classe donne l’impression d’une incapacité à influer réellement sur le cours des choses.

Il y a besoin d’impulser des batailles politiques rassembleuses, notamment pour la paix, pour la sortie de l’OTAN. La coopération avec les partis communistes serait nécessaire.

Allons-nous participer à la rencontre internationale des partis communistes et ouvriers sur la crise et le socialisme en décembre 2011 à Athènes, accueillie par le Parti communiste grec (KKE) ?

Retrouvez les rapports introductifs de ce conseil national sur le site de notre parti :

http://www.pcf.fr/11838