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Conseil national du PCF du 25 mai 2013 : Dominique Negri, fédération de l’Isère

Campagne nationale, campagne locale, vie et renforcement du Parti : tout est lié !

Conseil national du PCF du 25 mai 2013 : Dominique Negri, fédération de l’Isère

mai 2013, par Saint Martin d’Hères

Notre campagne des municipales prendra tout son sens dans le développement de notre perspective de rupture avec les politiques d’austérité inspirées par l’Union européenne. Plus nous serons clairs, plus nous serons en mesure de nous affirmer en rassembleurs, sans a priori. C’est dans cette esprit que je partage la priorité de gagner de nouvelles municipalités à direction communiste, de renforcer, encore, les existantes, notamment celle de Saint-Martin-d’Hères, deuxième ville de l’Isère, municipalité communiste depuis 1945.

Dans notre section, nous nous appliquons concrètement à « transformer les préoccupations des gens en politique » et en lutte comme le propose le rapport. Notre comité de section, renouvelé à 50% au congrès, pour être davantage en prise avec les salariés et la jeunesse, impulse les bonnes vieilles pratiques communistes : des points de rencontres tous les samedis sur les sujets qui touchent la population. Nous avons expliqué, mobilisé notamment contre l’ANI. Nous avons inscrit la manifestation du 1e mai dans des campagnes politiques qui partent du réel :

  • Pour la diminution du prix du gaz avec la reconquête d’un grand service public de l’énergie avec un monopole public EDF, GDF (passant par la nationalisation de Suez France). Je peux vous dire que nous sommes entendus !
  • Dans les sujets « locaux », les transports ont été pointés dans le rapport comme une priorité. Eh oui ! Inlassablement, nous faisons monter l’exigence d’un retour en régie 100% publique avec statut des transports en commun. Ce n’est pas la voie choisie par la « gauche » dans l’agglo. La société d’économie mixte mise en place vient de signer une « nouvelle délégation de service public » avec Transdev, l’autorisant à 100% de sous-traitance. Une SEM, une sous-traitance généralisée, des prestataires en concurrence pour décrocher les contrats : tous les ingrédients sont là pour mettre en place, avec les procédures d’appels d’offres, le moins disant social et la casse du service public dans l’agglomération grenobloise et plus largement en Isère.

Tenir des réunions de quartier, c’est important. Mais cela ne suffit pas, il faut un contact régulier avec la population, avec souvent ceux qui ont le plus besoin d’entendre les communistes. Allons au contact !

A Saint-Martin-d’Hères, les gens voient le PCF par tous les temps. Et personne ne nous parle du Front de gauche et de ses combinaisons !

C’est une évidence pour nous, pour beaucoup de Martinérois , ce doit l’être pour tous, surtout ceux qui subissent le capitalisme : la municipalité, communiste depuis la libération, les élus communistes sont un point d’appui essentiel pour résister au quotidien à cette politique. C’est la même chose dans les conditions des autres communes de la section.

Les élus communistes seraient des « anomalies » politiques pour la technocratie politique en place. C’est juste ! Nous le vivons.

Philippe Serre, président du groupe des élus socialistes, s’en prend à la majorité détenue par les élus communistes et apparentés au Conseil municipal. Que la deuxième ville du département soit dirigée par les communistes, cela dérange.

Je ne cherche pas à sonder les calculs du PS dans le département de l’Isère. Comme sans doute dans d’autres départements, nous sommes dans la phase des intimidations. Nous en avons l’expérience. Cela n’altère pas notre stratégie politique de rassemblement. C’est aussi pour cela que nous avons besoin de connaître le calendrier des négociations nationales avec le PS et avec le PG.

A Saint-Martin-d’Hères, l’union de la gauche dans la municipalité à direction communiste fonctionne dans l’intérêt des populations, et ce depuis des années. Nous ne prendrons pas la responsabilité de la rompre. Les données locales sont indiscutables. Aux dernières cantonales : PCF 37%, PS 12% ; PG 4%. Et notre dynamique s’appuie sur l’essor d’une JC combative.

D’autant moins que, pour la première fois à des municipales, le FN entend présenter une liste et annonce par voie de presse qu’il vise la « ceinture rouge » de l’agglomération de Grenoble.

Nous ferons tout pour lutter contre le détournement de la colère du peuple par l’extrême droite dans cette période de crise capitaliste. Nos luttes, sur des positions de rupture, ne laisseront aucun terrain à cette extrême-droite qui se révèle dans ses propositions d’alliance avec l’UMP. Nationalisations, reconquête des grands services publics, rupture avec l’UE et l’euro, nous portons et assumons, de façon conséquente, ces positions qui parlent aux gens.

De même que je pense qu’il nous faut expliquer la gravité de « l’acte 3 de la décentralisation » et mobiliser pour son retrait. On ne peut pas laisser les communes réduites à l’état de relais gestionnaires des communautés d’agglomération sous le contrôle de la droite ou du PS.

Pour ce qui concerne SMH ce pourrait être, demain, une menace sur la gestion directe de l’eau, sur toutes nos actions sociales, sur les personnels.

Campagne nationale, campagne locale, vie et renforcement du Parti : tout est lié !