Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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CN du PCF du 11 avril 2014 (municipales/européennes) : Résumé de l’intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère

avril 2014, par Saint Martin d’Hères

1- Municipales. La « ceinture rouge » de Grenoble a tenu bon malgré les attaques sournoises du PS, à l’anticommunisme virulent. Les habitants de Fontaine, Echirolles et Smh ont élu des maires communistes. A Saint-Martin-d’Hères, David Queiros est élu 5ème maire communiste. Il succède à René Proby, au terme d’une campagne populaire et dynamique sur fond d’anti-communisme, instrumentalisé par nos adversaires.

Cette élection municipale a aussi été porté par le travail militant et tous les combats politiques menés au cours des ans (les transports, la poste, etc..) par la section du PCF, renforcée par la JC. Depuis des années les militants communistes rassemblent sur une ligne de classe.

Dans le pays, nous ne devons pas minimiser le recul du Parti en influence et en élus. C’est la conséquence de l’effacement dans le Front de gauche et ou dans la « gauche » du PS.

2- Une nouvelle fois, à ce Conseil National, rien sur les luttes pourtant il faut nourrir les luttes porteuses de rupture politique, ces élections municipales ont confirmé l’absence de perceptive politique institutionnelle.

Des luttes décisives :
- gagner le retrait du pacte de responsabilité, aggravé et accéléré par Valls.
- La « réforme ferroviaire » ne doit pas passer, c’est un projet de loi d’une extrême gravité. Il prépare l’éclatement de la SNCF et la casse du statut des cheminots. C’est l’étape nécessaire pour poursuivre et finaliser le procéssus de marchandisation et de privatisation du rail dont les conséquences seront dramatiques. Seul le monopole public des transport permet de garantir un haut niveau de service public et de sécurité.

C’est dans les luttes que se situe pourtant la perspective de rupture politique !

Pour la manif du 12 avril, il est aberrant que le Parti s’efface derrière une affiche anonyme (ni le PCf, ni aucune autre organisation appelant n’a été mentionnée).

Il est impératif de démasquer le rôle que le système fait jouer au FN pour détourner des luttes la colère et le rejet populaire de l’UE.

3- Menaces sur les collectivités locales. La campagne des municipales, maintenant les annonces de Valls, soulignent la nécessité d’une ligne de rejet claire du démantèlement des collectivités locales – communes, départements – au profit des métropoles, des « grandes régions » voulues par l’Union européenne (« Europe des régions »).

Prenons garde à la constitution de SPL, sociétés « publiques » locales ! Ce sont des sociétés de droit privé, elles peuvent contribuer à la casse des statuts publics, des régies publiques, des services publics en général. L’UE ne reconnait pas les services publics !

4- Accord du Front de gauche pour les européennes : NON !

Trois Têtes de liste PG, 2 PCF, c’est Inacceptable ! Encore le choix de la disparition du point de vue communiste ! C’est aussi le choix d’accroître les tensions dans le Parti, le front de gauche ne cesse de diviser les communiste !

Il n’y a pas de raison non plus de laisser la place éligible dans la région Sud-est à Mme Vergiat, sinon de fondre le Parti dans une recomposition politique que je refuse. Vergiat est de sensibilité socialiste. Elle a été, entre autres, secrétaire du groupe PS (1991-1997 – pendant Maastricht !) à l’Assemblée nationale.

La priorité de la campagne devrait être de combattre la résignation à l’UE du capital, à ses institutions, à ses traités et directives.