Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Stoppons le massacre de Macron !

juillet 2018, par Saint Martin d’Hères

Macron poursuit et espère finir la casse des conquis sociaux commencée par la droite et la gauche. Pas de surprise, il a été coordinateur de la commission Attali sous Sarkozy, puis conseiller et ministre de Hollande. Rien n’a changé ? Si, la mise en scène politique. Macron s’affirme comme le président des très riches qui nous méprise. Il ne suffit pas de dire « Faisons la fête à Macron ! » ou de tomber dans le piège de la recomposition politique à gauche. Il est hors de question de laisser la « gauche » institutionnelle se refaire une virginité en l’exonérant de ses responsabilités.

Pour nous il n’y a pas de sauveur suprême. La recomposition politique à gauche court-circuite le mouvement social et renvoie la rupture politique à un mirage. Alors, que seules les luttes d’aujourd’hui et de demain, sont en capacité de stopper Macron et sa casse sociale.

Stop à l’intoxication, les caisses ne sont pas vides. Il y a de l’argent pour augmenter le budget militaire. Il y a de l’argent pour les cadeaux fiscaux et les cadeaux sociaux fait aux entreprises et aux plus riches (exo de cotisations, CICE, ISF, etc). On parle de plus de 200 milliards par an. Alors que pour les retraités et les travailleurs ce sont des revenus en diminution (par exemple la hausse de la CSG).

Alors, oui de l’argent il y a dans les poches du patronat, pour nos revendications et pour nos services publics et leurs missions.    Les convergences entre les fonctionnaires d’Etat, hospitaliers, territoriaux et les cheminots ne sont pas dures à trouver. De partout c’est la casse des administrations publiques et des services de proximité à travers les métropoles. 

De la casse des statuts, à l’ouverture à la concurrence en passant par la dégradation des conditions de travail et de qualité du service public, c’est la même désolation de partout.

Les convergences entre les salariés du privé, les fonctionnaires et les cheminots ne sont pas dures à trouver.

De la loi El Khomri (écrites par Macron) à ses ordonnances, le droit du travail est saboté, la médecine du travail également. Les salariés du privé voient leur temps de travail augmenter, les temps de pauses remis en cause, les salaires tirés vers le bas, la précarité généralisée. La casse du statut et des garanties collectives des fonctionnaires, des cheminots et la casse du code du travail sont les deux faces de la même pièce.

Macron compte terminer le travail de ses prédécesseurs. En finir avec toutes les administrations et services publics, livrer au privé ce qui peut l’être, comme la santé avec le gâteau du budget de la Sécu. Il ne maintiendra que des services dits « d’intérêt général » qui ne seront rien autre que des délégations de services publics au rabais. Ils se construisent pour aller vers une régionalisation imposée au peuple. Ce faisant le gouvernement structure une Union Européenne fédérale.

Si la convergence des luttes ne se décrète pas, elle se construit bel et bien. Il ne s’agit pas juste d’incantation mais bien d’actes.

Les cheminots tiennent toujours. Les agents des finances publiques construisent la lutte contre le démantèlement total de leur administration. Les enseignants voient les officines privées de bachotage devenir une solution pour ceux qui en ont les moyens. Les hospitaliers n’acceptent pas que notre grand système de santé soit mis à terre. L’existence même de la Sécu est compromise par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu (IR). Fusion permise par le prélèvement à la source de l’IR. Les personnels de carrefour ont montré qu’ils étaient en capacité de donner la chair de poule à leur patron. Rajoutons en vrac : Air France, GE/Asltom, électriciens/gaziers, les postiers, etc.

Nous nous impliquons dans la construction de toutes ces luttes. Ces luttes doivent handicaper le projet de Macron : liquider notre système de retraite par répartition pour mettre en place un système par point. Un système non solidaire qui attaque les retraites de tous des travailleurs ! Pour, nous la retraite c’est à 60 ans à taux plein après 37 annuités, c’est bien suffisant ! Nos jeunes ont besoins de trouver des emplois stables ! 

La seule vraie solidarité c’est celle de classe ! 

Nous appelons tous les fonctionnaires et les salariés à prendre conscience de ces convergences et de construire, sur leurs revendications propres, les luttes qui vont naturellement converger et qui peuvent stopper le massacre de Macron.

Ne nous laissons pas écraser ! L’espoir est dans la lutte !

Voir en ligne : http://pcf-smh.fr/Retour-sur-le-deb...