Les quinquennats se suivent et les gouvernements successifs poursuivent les mêmes politiques.
Les dépenses publiques et sociales sont rognées, sacrifiées, à commencer par l’hôpital, l’école ou les maisons de retraites pour renflouer les profits des capitalistes et des riches.
Les services publics sont démantelés et livrés au privé. Tous les budgets publics sont frappés, sauf un : la défense.
Cette situation est révoltante et alarmantes dans le contexte national et international.
La richesse produite par les travailleurs est détournée pour gaver les marchands de canons et aggraver les menaces de guerre dans le monde. Avec Macron, le ministère de la défense devient « ministère des Armées ». Ce n’est pas un détail.
La loi de programmation militaire prévoit, d’ici 2025, une augmentation de 1,7 milliard d’euros par an des crédits militaires,
300 milliards d’euros de dépenses sur 7 ans (24 millions de SMIC ANNUELS).
37 milliards de modernisation de l’arsenal nucléaire Français.
La Cour des comptes elle-même estime que les dépenses militaires dépassent déjà largement les 2% du PIB.
Texte de la pétition :
M le président, nous exigeons de « L’argent pour l’hôpital et l’école, le développement et pas pour la guerre ! « Pas un sou pour la guerre impérialiste » !
Nous demandons :
La sortie de la France de l’OTAN et de toute politique militaire intégrée de l’Union européenne du capital
La (re)nationalisation des industries d’armements, leur orientation stricte vers la défense nationale avec perspective de reconversion vers le civil
Le retour en France de tous les soldats déployés dans les OPEX
La signature de la France du traité international d’interdiction des armes nucléaire de l’ONU.
Le démantèlement progressif, unilatéral, des programmes français d’armement nucléaire, et d’autres armes de destruction massive
Le renoncement, dès 2019, à l’augmentation de 1,7 milliard d’euros par an, jusqu’en 2025, et, au contraire, la baisse des crédits militaires
La réorientation de cet argent vers les politiques sociales, notamment l’hôpital, la prise en charge des personnes dépendantes, l’école et la coopération avec les pays moins développés.