Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Les VFD perdent des marchés publics : le conseil général de l’Isère préfère le moins disant et donne les marchés au privé

juillet 2011, par Saint Martin d’Hères

La situation devient alarmante aux VFD. Depuis l’entrée de Keolis et le passage en SEM, le service public et les conditions de travail se dégradent.

Si les sociétés d’économie mixte (SEM) ont pu représenter une solution à une époque, aujourd’hui, il est temps de reconnaître leurs limites.

Elles représentent un point d’entrée pour les multinationales venues chercher des financements publics pour engranger de substantiels bénéfices.

Nous avons l’exemple des VFD qui se retrouvent avec KEOLIS dans son capital ou la TAG avec Véolia.

Nous avons, à l’inverse, l’exemple de l’eau qui a pu revenir à la gestion en régie comme à Grenoble.

Les VFD perdent de plus en plus de marchés publics des transports alors que ceux-ci sont attribués à des sociétés privés au nom de la concurrence et du moins-disant. Celles-ci ne seront jamais en capacité de rendre le service public que la population attend.

Ce sont des emplois qui sont menacés ! C’est inacceptable !

L’argent public finance les groupes privés qui exploitent leurs salariés : précarité, très bas salaires.

Les VFD vont être délocalisés vers Saint-Égrève.

Abandonnant leur dépôt de Saint-Martin-d’Hères construit, aménagé pour eux après une réflexion collective optimisant l’emplacement et les aménagements.

En effet, les sols sont renforcés pour le passage intensif des bus, un atelier permet l’entretien des véhicules. Les entrepôts sont vastes et éloignés des habitations, protégeant ainsi la population d’éventuelles pollutions sonores et olfactives.

Des entrepôts centraux pour notre agglomération qui permettent une rationalisation des voyages.

Le loyer de ces entrepôts est aujourd’hui de 207 175 € pour 4 hectares de terrain et 10 000 m2 de bâtiment pour 200 bus.

Tout cela jeté aux orties pour aller vers un mini dépôt de Saint-Égrève avec un loyer de 350 000 € par an et des travaux à réaliser.

Les communistes réaffirment :

- leurs soutiens aux travailleurs des VFD qui défendent leurs emplois menacés et leurs conditions de travail avec une forte demande de respect de l’argent public qui ne doit servir qu’à rendre un service public de qualité.

- leur refus de la délocalisation des VFD vers Saint-Égrève : un gâchis économique !

- la nécessité de revenir aux régies publiques moins coûteuses et plus efficaces !

- que les transports en commun, VFD, TAG et SNCF ne soient pas ouverts à la concurrence. Les directives de l’UE n’ont aucune légitimité à s’appliquer en France après le 29 mai 2005 !

L’argent public ne doit pas servir au travers des SEM a engraisser les multinationales telle que Kéolis, Véolia et consorts.

Voir en ligne : à lire notre texte avec plus arguments chiffrés sur les VFD