Marseille, Toulon, Hénin-Beaumont n’ont pas besoin de « sauveur suprême » mais d’une perspective politique claire.
Comment ces idées ne progresseraient-elles pas alors même que les comportements politiciens locaux se multiplient à droite comme à gauche : détournements de fonds publics, compromissions électorales, parachutages ? Alors, qu’au bout du compte, élection après élection, rien ne change.
Changer de pratiques politiques.
- Changer de pratiques politiques, c’est avoir le courage de dire d’où viennent les difficultés subies et comment les surmonter. Peut-on ainsi multiplier les promesses sans dire NON au pouvoir de l’argent-roi.? Celui qui, aux noms de la construction européenne et de l’Euro, pousse les salaires à la baisse, favorise la spéculation immobilière, détruit notre système de santé, repousse l’âge de la retraite et exige le remboursement d’une dette qu’il a artificiellement créée ?
- Changer de pratiques politiques, c’est avoir le courage d’affirmer que le rejet de l’autre non seulement ne réglera rien mais aggravera davantage encore nos problèmes. C’est bien d’ailleurs le rôle que s’est assigné le Front national : diviser entre eux Français et étrangers, femmes et hommes, salariés des secteurs privé et public pour mieux les désarmer. N’est-il pas évident que les seules catégories sociales que la milliardaire Le Pen « laisse tranquilles » ce sont les grandes fortunes ?
La nécessité d’un parti communiste fort, influent, courageux.
Et il y a besoin pour cela d’une force politique différente des autres. Une force politique qui préfère s’adresser aux citoyens, défendre leurs intérêts en toutes circonstances plutôt que d’oublier ses valeurs au profit d’accords politiciens.
Une force politique forte de dizaines de milliers de militants qui, quotidiennement, vivent les mêmes difficultés que ceux à qui ils s’adressent - leurs collègues de travail, leurs concitoyens - et les invitent à agir avec eux plutôt que de venir « d’en haut » leur donner des leçons.