Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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De Strauss-Kahn de New-York-FMI à Sarkozy à Paris-Elysée avec ses compliments !

septembre 2010, par Saint Martin d’Hères

La note d’information du FMI sur l’économie française, rendue publique le 30 juillet 2010, est un véritable recueil de félicitations adressées à la politique du gouvernement. Loin des contingences électorales, Strauss-Kahn n’a pas à se retenir et à cacher son accord total avec la politique de casse économique et sociale de Sarkozy. Voilà qui en dit long sur ce qu’il y a à attendre d’une alternance en 2012 et sur les illusions qui cherchent à détourner les travailleurs des luttes présentes.

Extraits (sans commentaires !)

« Les administrateurs (du FMI) ont estimé que les mesures de relance budgétaire de 2009-10 étaient bien conçues, notamment la suppression de la taxe professionnelle.

Étant donné la forte hausse de la dette publique, il conviendra, au cours des années à venir, de donner la priorité à un rééquilibrage crédible et sensible des finances publiques.

Les administrateurs ont félicité les autorités de leur détermination à ramener le déficit budgétaire global à 3 % du PIB d’ici 2013.

Ils ont salué les mesures de rééquilibrage déjà identifiées, notamment la poursuite de la limitation des dépenses de l’administration centrale et le gel en valeur nominale des transferts aux collectivités locales.

La réforme annoncée des retraites est un élément clé de la stratégie d’assainissement et met l’accent à juste titre sur le relèvement de l’âge de la retraite.

Il convient aussi de poursuivre les efforts visant à mieux maîtriser les dépenses de santé. »

« Les administrateurs ont observé que la rentabilité des banques françaises s’était améliorée au sortir de la crise et ils se sont félicités de voir confirmée la solidité des banques par les résultats des tests de résistance effectués à l’échelle européenne. »

« Les administrateurs ont insisté sur l’importance de poursuivre l’application du programme de réformes structurelles afin de rehausser la compétitivité, de stimuler la création d’emplois et de promouvoir l’innovation.

Outre les politiques d’activation engagées sur le marché du travail et les mesures de formation, la modération du salaire minimum devrait être poursuivie afin de rétablir progressivement une échelle des salaires incitative pour les jeunes et les travailleurs peu qualifiés. »