Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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30 juillet 2010 : trois jeunes communistes de l’Isère en garde-à-vue. Inadmissible tentative d’intimidation contre l’expression de la liberté d’opinion !

Rassemblement de soutien le mardi 3 août à 14 h, devant l’hotel de police de Grenoble

août 2010, par Saint Martin d’Hères

Dans la soirée du 30 juillet 2010 vers 22h00, trois militants de la jeunesse communiste, âgés de 15 à 18 ans, ont été arrêtés alors qu’ils collaient des affiches et placés en garde-à-vue.

La police leur reproche le caractère qu’elle estime attentatoire à la dignité de Nicolas Sarkozy, Président de la République, des affiches.

Avec la Fédération de la JC de l’Isère, tous les démocrates doivent dénoncer cet acte qui restaure le délit d’opinion, manifester leur soutien à Justin, Romain et Gaston.

Le PCF départemental et national, des dizaines de militants communistes, plusieurs élus du Parti, dont René Proby, maire communiste de St-Martin-d’Hères, sont intervenus dans la nuit. Un rassemblement de soutien a eu lieu le 30 juillet à 9h00 devant l’Hôtel de police de Grenoble.

Finalement, les trois jeunes venaient d’être libérés vers 8h00 du matin mais sont convoqués dans les prochains jours.

Cet événement se produit alors même que Nicolas Sarkozy vient ce 30 juillet en personne à Grenoble introniser son nouveau préfet de l’Isère après avoir démis le précédent du jour au lendemain. Il doit justement venir à 11h00 à l’Hôtel de police.

Les récentes violences dans le quartier de la Villeneuve, dont l’intervention massive et brutale des forces de l’ordre, donnent l’occasion pour le pouvoir de surenchérir et fanfaronner sur le thème de la sécurité.

A nouveau, le Président cherche à détourner l’attention de sa politique, à attiser les haines, a désigner des boucs émissaires, fait ses choux gras des faits divers.

Pendant ce temps, il continue à saccager les services publics qui assurent la cohésion sociale et le développement économique des quartiers comme du pays. Il frappe notamment la police dans ses moyens et dans ses missions : 120 suppressions d’emplois rien que dans l’Isère. Il démolit la protection sociale. Il sape le financement du logement social et encourage la spéculation et la ségrégation urbaine. Etc.

Les jeunes militants communistes dénoncent ces choix politiques dans leurs actions, avec leurs tracts, leurs affiches.

C’est cela qui dérange le pouvoir qui a dû donner la consigne de ne rien laisser passer la veille de la visite du Président. Raison de plus pour donner à l’action de nos jeunes camarades un écho au centuple !